Revisite au contrôle technique: brève mise au point

Le gouvernement flamand précédent, et en particulier sa ministre de la Mobilité de l’époque, Lydia Peeters, avait élaboré un projet-pilote devant autoriser certaines revisites dans les entreprises de garage. Tout au long de la préparation fastidieuse de ce dossier, TRAXIO s’est toujours voulu un interlocuteur constructif. Nous représentions à tout instant la voix du secteur auprès de l’administration comme auprès de la ministre Peeters. Et c’est ce que nous continuons de faire.

L’actuelle ministre de la Mobilité, Annick De Ridder, a fait comprendre à maintes reprises qu’il avait été mis fin à ce projet-pilote. Ce dont nous avons pris acte. Dans le même temps, la ministre a souligné son intention d’aborder le dossier du contrôle technique dans un sens plus large (« holistique »). Lors d’une allocution au mois de janvier, elle avait ajouté que son approche laisserait une grande place aux garages, aux centrales de pneus et aux réparateurs de vitrage automobile – « au moins pour les revisites ». Récemment, TRAXIO et une délégation restreinte ont été reçus au cabinet de la ministre De Ridder. Nous avons saisi cette opportunité pour reconfirmer notre disponibilité en tant qu’interlocuteur. Les garages, les centrales de pneu et les réparateurs de vitrage peuvent jouer un rôle important dans la professionnalisation du contrôle technique dans notre pays à condition qu’il soit tenu compte de leurs moyens et conditions spécifiques. Telle était et telle demeure notre position. Le cabinet de la ministre s’est engagé à nous transmettre une première vision générale d’ici l’été. Il y aurait d’abord une phase de vérification politique avant le développement détaillé du projet. C’est dans cette deuxième étape que nous serions impliqués activement. Nous ne manquerons pas de suivre ce dossier au plus près.